Behind Closed Doors
2018 coucou les BCDiens ! J'ai vu que certains d'entre vous revenaient voir de temps en temps notre bon vieux forum, alors je me suis dit que j'allais vous faire un petit coucou.
J'espère que tout le monde va bien et que tout se passe bien dans votre vie ! ♡
J'vous aime fort et j'pense souvent à vous ! — Mizuki ❤️
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 Runaway Love [DaiZuki ❥]

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Fujimori Dai
Fujimori Dai


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MessageSujet: Runaway Love [DaiZuki ❥]   Runaway Love [DaiZuki ❥] EmptyVen 27 Avr - 3:07

Il arrive. Il arrive. Il arrive. Il arrive. Elle compte les heures et même les minutes. Mais pourquoi? Plus le moment arrive, plus son cœur s’étreint. Elle ne l’aime plus? C’est ce qu’elle vous a dit? Elle vous a menti. Elle ment tellement. Fourbe et fausse? Non, elle ne l’est pas. Elle ment simplement pour ne pas inquiéter les autres, elle ment simplement parce qu’elle ne peut pas être faible. Trop de gens comptent sur elle, mais elle n’est pas invincible. Elle a bientôt 22 ans, elle sait très bien que l’amour n’est pas tout dans la vie, elle sait relativiser maintenant, mais même après 5 mois, il lui trotte toujours en tête. Il arrive. Elle le vivait bien au début, mais il s’est détaché beaucoup trop vite, s’en ai pris pour une autre tellement rapidement et c’est à ce moment qu’il l’a réellement blessé. Un an et cinq mois envolé en poussière dès qu’il a posé les yeux sur sa hokkai. Elle ne lui en veut pas à elle, comment le pourrait-elle? Elle n’a rien demandé, mais ses promesses à lui, ses mots d’amour qu’il lui avait dit, toutes ses paroles qu’il lui avait susurrées à son oreilles… elles étaient fausses? Elle n’avait jamais pleuré pour un homme avant lui, mais dès qu’elle trouve un moment pour elle, elle le fait à chaque fois, puis revient tout sourire devant les autres. Elle a tout fait, tout essayé, mais elle ne peut pas lui en vouloir à lui non plus, elle ne peut pas le détester, elle ne peut même pas arrêter de l’aimer. Mais tous les jours, cet amour qu’elle porte pour lui devient un peu plus amer, un peu moins fort et toujours plus aigrit. Il ne faut pas non plus oublier les regrets, surtout celui de n’avoir jamais réellement lui avoir montré tout l’amour qu’elle lui portait. Elle regrette de lui avoir dit tant de « je t’aime » mais jamais de « je suis amoureuse de toi ». Il n’est jamais trop tard, c’est ce qu’on dit, mais elle le sait qu’il est trop tard dans leur cas. Elle avait eu espoir qu’un jour, ils pourraient être à nouveau ensemble, elle avait cru qu’il pensait de la meme façon qu’elle, mais aujourd’hui elle sait qu’elle avait tort. Ils sont encore amis, et elle ne veut pas le perdre, mais parfois, couper leur lien est la meilleure solution qui lui vient en tête.
Elle sait très bien que lorsqu’ils se croiseront dans quelques heures, elle lui sourira, paraitra heureuse de voir son ami, mais elle sait qu’elle sentira son cœur battre à sa vue et se briser lorsque le regard du coréen se détournera vers celui de sa hokkai.

Elle cligne des yeux plusieurs fois, parce qu’elle sent des larmes indésirables monter et redessine un sourire feint, qui parait tellement naturel que ça en fait en fait peur, sur ses lèvres. Elle est une bonne actrice et ses talents paient de plus en plus ces temps-ci. Elle tente de se concentrer sur l’homme à ses côtés qui parle, mais ses pensées sont toutes tournées vers ces secondes et ces minutes qui passent.
La conférence avance et passe, elle prend la parole, elle répond à des questions, mais elle a tout sauf envie d’être où elle est. Mais le temps file, et la horde de journaliste et le public finissent par applaudir. Elle finit par se lever et s’incliner. Elle suit la file vers la sortie, tout juste derrière sa collègue, Mizuki. Elle se demande si Mizuki voit clair dans son jeu, peut-être autant que Harumi. Mais cette pensée n’est que passagère, car son regard se pose sur l’horloge sur le mur. Moins d’une heure. Il arrive. Il est presque là. À mi-chemin dans les airs.
Elle n’est pas prête à le voir, elle ne veut pas retourner là-bas. Elle entre dans la loge qu’elle partage avec l’autre AJ, mais elle a juste envie de tourner les talons et fuir. Oui, fuir. Elle lève les yeux vers son amie et se retourne par la suite. Le manager a disparu, elle n’a que quelques secondes. Elle sait que ce n’est pas la façon dont elle doit se comporter, elle sait que les conséquences seront lourdes, que les gens vont s’inquiéter, mais elle reviendra assez vite pour que la presse n’ait vent de rien. Elle fait un pas vers l’avant et glisse sa main dans celle de l’autre idole. « Zuki-chan. Partons. Juste un après-midi. »
Elle n’a pas vraiment besoin d’en dire plus pour que cette jeune femme qui la connait depuis plus de la moitié de sa vie sache que c’était complexe qu’une simple envie de liberté soudaine.

Elle s’appelle Fujimori Dai, et elle s’apprête à fuir avec une de ses amies les plus chères à cause d’un jeune homme nommé Bae Si Woo.
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Shirayuri Mizuki
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MessageSujet: Re: Runaway Love [DaiZuki ❥]   Runaway Love [DaiZuki ❥] EmptyVen 27 Avr - 8:55

Penchée vers le micro, Shirayuri Mizuki répond avec un certain entrain aux questions des journalistes, accompagnée de leur tendre manager. Sentez bien l’ironie et le type qui lui balance un coup de pied à chaque question un peu osée pour qu’elle évite de répondre à côté. Les questions s’enchaînent jusqu’au moment où elle lui rend son coup de pied et lui adresse un petit sourire entendu. Elle a souvent participé à des conférences de presse, elle ne voit plus l’utilité qu’il a de lui mettre des coups de pied à chaque fois. Tous deux se reconcentrent sur les journalistes. Ou presque. Mizuki tourne légèrement la tête vers sa chère et tendre leader pour voir pourquoi elle parle si peu, elle qui est d’ordinaire une vraie pipelette. Elle la voit complètement absente, les yeux dans le vide. Vite, une idée avant que le manager et les journalistes s’aperçoivent de son absence. Sous la table, elle tend lentement la main pour prendre celle de Dai, mais une question vient à ce moment-là. Une question qu’elle n’attendait pas, mais alors pas du tout. Un journaliste se lève avec un petit bloc-notes à la main. Il semble réfléchir quelques instants à la manière de poser sa question avant de prendre la parole.
    « Mizuki-san, est-ce bien vous sur cette photo ? »
Comme s’il savait d’avance que Mizuki n’y verrait rien, il se rapproche prudemment de la petite estrade tandis que les gardes du corps l’observent d’un mauvais œil. La jeune femme se fige mais n’en perd pas moins son sourire. Glacial le sourire, comme si elle allait se jeter sur lui et lui arracher les yeux. Elle, assise devant une tombe au cimetière de Tokyo. Evidemment que c’est elle, il n’y a pas de doute. Elle sent le manager se crisper à côté d’elle avant qu’il ne lui lance un regard d’incompréhension. Un de ces foutus paparakkyo a sûrement dû la suivre jusque-là, tout en restant à bonne distance. Impossible de savoir quand ça s’est passé puisqu’elle va au cimetière pratiquement une fois par semaine. Son cœur bat tellement vite qu’il lui fait mal. Elle ne peut pas leur dire qu’il s’agissait de l’homme avec qui elle allait faire sa vie. Impossible de trouver la force de respirer. Alors, elle se contente de prendre un air réellement triste, ce qui n’est pas vraiment compliqué, et finalement elle peut soupirer.
    « Une de mes amies d’enfance est décédée il y a un an. J’étais très proche d’elle et maintenant, c’est un grand vide. J’espérais que vous comprendriez… »
A ses mots, le journaliste semble totalement déconcerté. Il rougit violemment et se confond en excuse avant de retourner se rassoir. Si elle ne se retenait pas, elle aurait un petit sourire victorieux affiché sur ses lèvres. Ces journalistes sont vraiment trop faciles à manipuler. Et il semblerait que ça soit aussi le cas du manager, qui passe une main douce dans son dos, comme en guise de soutien. Elle lui sourit tristement et se tourne vers Dai. A son plus grand soulagement, elle semble être revenue parmi eux. Le reste de la conférence se déroule sans dommage collatéral et tout le monde semble avoir oublié la photo. Tant mieux, qu’ils l’oublient, qu’elle disparaisse dans les ténèbres. Enfin, la conférence se termine. Elles se lèvent et s’inclinent face au public de journalistes et de fan. Leur tour est terminé. A présent, il leur reste une heure à attendre avant de rejoindre tous les autres. Dai marche juste derrière elle. Elle a bien senti que celle qu’elle considère comme sa sœur ne va pas bien. Pas du tout. Au moment où elle va pour se retourner et prendre sa main, elle la sent se faufiler entre ses doigts. Alors, tout doucement, elle la serre.
    « Zuki-chan. Partons. Juste un après-midi. »
    « Mh. Par les toilettes. C’est le seul moyen qu’on a de s’échapper. »
Serrant un peu plus sa main, Mizuki lui adresse un sourire rassurant et l’entraine avec elle. Ses pas sont assurés. Elle n’hésite pas. Heureusement, elles ne croisent pas le manager. Avant de quitter les loges, elle a eu le temps d’attraper leurs lunettes de soleil et leurs chapeaux. Dans les toilettes, il y a une petite lucarne assez grande pour qu’elles s’y faufilent. Faut dire qu’avec leur taille de guêpe, rien ne leur résiste. En plus, elles arrivent derrière des buissons parfaitement taillés. Elles ont donc tout le temps de s’échapper discrètement. C’est Mizuki qui ouvre la fenêtre et se glisse dehors en premier avec leur équipement de camouflage. Elle aide sa petite Dai à passer la fenêtre avant de s’assoir par terre, dissimulée aux yeux des autres par la haie. Ramenant ses cheveux en un petit chignon sur sa tête, elle met son gavroche de sorte à ne laisser dépasser aucune mèche blonde puis les lunettes sur son nez tandis que Dai fait de même. Puis elle prend une pose complètement ridicule qui la fait ricaner et demande, avec un terrible accent d’Okinawa :
    « Alors, de quoi j’ai l’air ? Kakkoi, ne ? »
Partant dans un grand éclat de rire, elle se penche vers Dai pour plaquer un long baiser sur sa joue. Puis elle la prend par la main et se relève, sortant brusquement des buissons avec elle. Personne pour les voir. Tant mieux. Liberté ! Les deux jeunes femmes marchent en silence jusqu’à avoir traversé la rue et s’être un peu éloignées de la prestigieuse salle de conférence. Mizuki est en débardeur, jeans et porte de petites sandales à talons mais elle a encore trop chaud. Les beaux jours de Tokyo commencent enfin. C’est ça aussi, la liberté. Elle inspire longuement et sourit. Ce n’est pas le moment de penser à des choses tristes. Il faut que toutes deux se sortent leurs malheurs de la tête.
    « Ne, leader… Aujourd’hui, on fait tout ce que tu veux. »
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Fujimori Dai
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MessageSujet: Re: Runaway Love [DaiZuki ❥]   Runaway Love [DaiZuki ❥] EmptyDim 27 Mai - 5:39

wearing:

Les journalistes… Des vipères ambulantes qui prétextent à diffusion de l’information au public pour se fourrer le nez dans les affaires des uns et des autres. L’ennemie naturelle d’une idole est bien évidemment la presse.

Absente, certes, mais pas complètement inconsciente, Dai ne manqua donc pas la question-piège d’un des charognards. Évidemment, il semble ne pas savoir comment la poser, mais au fond, il doit réellement espérer réussir à déconcerter l’idole.
Elle se penche pour regarder la dites photos et se retient d’avoir une réaction quelconque, puis se réinstalle sur son siège convenablement et regarde l’assistance avant de tourner son regard vers sa sœur de cœur. Elle lui fait un sourire encourageant, comme une leader se doit de le faire puis reporte son attention vers les gens dans la salle, sachant très bien que Mizuki saura manipuler son monde.
Depuis combien de temps font-elles se métier? Depuis combien de temps sont-elle préparer à faire ce métier? Il est assez rare qu’une idole de la compagnie s’emmêle – inconsciemment – dans ses pinceaux et Mizuki réponds, évidemment, comme une pro.

Depuis quelques mois déjà, la leader portait une haine profonde pour les journalistes. Elle-même n’avait jamais été prise de court par l’un d’eux lors d’une conférence, mais ces derniers étaient tout de même la cause de sa séparation avec Siwoo. Oui, ils auraient dû être plus prévenants, mais ces paparazzis ont aussi tendance à chercher noise là où il n’y en a pas et finissent finalement par trouver ce qu’ils veulent. Avant cet incident, Dai n’avait jamais réellement eut d’opinion sur ces gens, aujourd’hui, elle regarde la plupart d’entre eux en souriant, sans pouvoir s’empêcher de penser que ce sont des gens aigris parce qu’ils ne sont pas à la place des idoles sur lesquels ils crachent. Après tout, pourquoi s’en prendre à des artistes qui n’ont rien demandé à part un peu d’intimité? Pourrir la vie d’une personne simplement pour augmenter les ventes? Il ne faut réellement pas avoir de principes pour faire cela.
Enfin, peu importe son opinion, la conférence se poursuit, et elle continue à sourire, même à lancer quelques blagues pour faire rire l’assemblée même si au fond, son cœur n’y est pas. C’est avec soulagement que l’évènement prend fin et qu’on les libère.

Certes, la proposition qu’elle fit lorsqu’elles se retrouvèrent seules était plutôt égoïste, l’arrangeait elle bien avant Mizuki, mais, suite à cette question, elle se doutait bien que son amie avait besoin elle aussi de se déconnecter un peu de la réalité.
La réponse de la blonde ne la surprend donc que légèrement. Elle qui s’attendait à un peu de réticence tout de même! Mais la réponse de son amie la satisfait et celle-ci prend même les devant. En presque 15 ans d’amitié, est-ce étonnant que deux personnes puissent se comprendre aussi bien silencieusement? Pas vraiment. Elle avait caché certaines choses à Mizuki et Harumi, et vice-versa, il reste qu’elles ont tout de même la capacité de deviner lorsque quelque chose cloche chez les autres et assez de jugeote pour ne pas trop poser de questions.

Enfin, après quelques minutes et grâce au plan infaillible de Mizuki, elles se retrouvent à l’air libre, dissimulées derrière un buisson. Dai imite son amie, quoiqu’elle soit plutôt sceptique par rapport à la subtilité de leur camouflage, mais tant que c’est assez pour qu’elles puissent quitter le périmètre de sécurité, la suite n’a pas trop d’importance.

« Alors, de quoi j’ai l’air ? Kakkoi, ne ? » Demande Mizuki et son interlocutrice pouffe de rire avant d’essayer d’imiter l’accent de la blonde « Very Kakkoi~ »

C’est dans ses moments qu’on se dit qu’il n’y a rien de mieux sur terre que des amis comme Harumi et Mizuki. La nippone est émue, mais remercier sa compatriote la ferait pleurer, elle ne fait que lui servir un sourire illustrant toute sa reconnaissance silencieusement avant de se laisser entrainer loin de la salle de conférence.
Une fois de l’autre côté de la rue, l’aînée prend une grande respiration et pouffe de rire lorsqu’elle réalise que son amie fait de même.
« Ne, leader… Aujourd’hui, on fait tout ce que tu veux. »
« Eh? Honto nii? Moi?! »
La chanteuse offre un sourire mystérieux à sa collègue et se tourne vers la rue pour interpeller un taxi. Par chance, il ne faut pas plus que quelques secondes pour qu’un d’eux s’arrête et les embarque. Elle ne dévoile rien de l’endroit où elles vont avant que le chauffeur demande lui-même leur destination
« Au parc d’attraction! » s’écria-t-elle joyeusement avant de se tourner vers Mizuki « C’est moi qui invite! J’ai entendu dire qu’il y avait une maison hantée de dingue! »
Si la plupart de leurs affaires étaient restées là-bas – de toute façon le manager les ramasseront – Dai trainait toujours avec elle dans une poche quelconque sa carte de crédit et de l’argent de secours. On ne sait jamais quand est-ce qu’on peut tomber devant un met succulent! Vaut mieux être prévoyant! Cette fois, c’est dans la poche intérieure de son pull gris que l’idole a gardé son kit de survie.
La brune se tourne vers son amie et prend un air sérieux. « Ano… Zuki-chan… Je crois qu’on ferait mieux de ne pas dire à Harumi où on était cet aprèm où on se risque de faire ruer de coups » Elle explose de rire en imaginant la réaction de leur amie.

Déjà, elle se sent libérée, plus le taxi avance, plus elle se sent distanciée de Siwoo et de ses tracas, néanmoins, quelque chose lui pèse; et c’est d’inquiéter la compagnie. Leur manager doit déjà entre sur le bord de s’arracher les cheveux à l’heure qu’il est, malheureusement, elle n’a pas eu le temps de prendre son cellulaire resté dans la loge durant la conférence. Faiblement, elle se tourne vers Mizuki; « Tu as ton… téléphone? »
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Shirayuri Mizuki
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RedStar | Admin & Idole

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MessageSujet: Re: Runaway Love [DaiZuki ❥]   Runaway Love [DaiZuki ❥] EmptyMer 30 Mai - 7:31

    « Very Kakkoi~ »
Mizuki éclate de rire en l’entendant imiter son accent étrangement sudiste. Mais au bout d’un moment, elle se reprend, se rendant compte à quel point elle est bruyante et peu discrète. S’il y a vraiment quelque chose qu’elle regrette, c’est d’avoir une voix aussi forte et masculine. Elle aurait bien aimé une voix comme Dai, mais elle n’irait pas avec son physique. En fait, secrètement, elle aurait rêvé de ressembler à leur si belle Leader et ne pas être celle qu’on regarde bizarrement parce qu’elle a ce côté occidental et ces cheveux teints en blond. Mais comme on ne peut pas tout avoir, et certainement pas le physique de sa meilleure amie – car c’est bien connu que les meilleures amies sont toujours plus jolies – elle se contente de ce qu’elle a et traverse la rue en tenant toujours sa main entre la sienne. C’est vrai qu’à tout bien y réfléchir, leur déguisement n’est pas infaillible. Au contraire, il est plutôt précaire. Cependant, la décence japonaise fait qu’elles n’ont jamais de problème, même quand elles sortent à visage découvert. Personne ne les approche vraiment. On leur sourit, quelques uns osent leur demander une photo ou un autographe, mais c’est tout. Alors il leur suffit sans doute d’un chapeau et d’une paire de lunettes pour être tranquilles jusqu’au soir.
    « Eh? Honto nii? Moi?! »
    « Yes, you. »
Mizuki lui adresse un clin d’œil malicieux et l’observe avec délice héler un taxi qui s’arrête instantanément. C’est ça d’être deux jeunes et jolies femmes. Intriguée, elle ne demande rien malgré tout. En fait, même si elle prétend le contraire, elle adore les surprises. Mais là, c’est un peu raté avec le chauffeur qui demande où elles veulent aller. Quand elle l’entend, ses yeux s’écarquillent et se remplissent de petites étoiles. Elle qui en avait toujours rêvé, de ce parc d’attraction, mais n’a jamais pu y aller. En fait, pendant ses années trainees, elle ne sortait pas beaucoup et pendant les semaines de repos, elle allait rendre visite à sa mère à Hokkaido. Ce sera donc pour elle la première fois qu’elle verra le parc d’attraction. Evidemment, elle sait ce que c’est. Elle en a vu dans des films mais n’est jamais entrée dans l’un d’eux. Même la maison hantée l’enchante au plus haut point, elle qui est pourtant peureuse comme personne. Elle adore regarder des films d’horreur malgré tout, alors la maison hantée, c’est sans doute pareil.
    « Ano… Zuki-chan… Je crois qu’on ferait mieux de ne pas dire à Harumi où on était cet aprèm où on se risque de faire ruer de coups. »
    « Elle serait bien capable de nous fouetter si jamais elle sait qu’on est allées s’amuser sans elle. »
Mais malgré le sérieux qu’elles tentent de conserver, elles finissent pas éclater de rire ensemble, sous l’œil perplexe du chauffeur qui les observe dans le rétroviseur. Elle lui adresse un sourire resplendissant. Cette conférence a vraiment été un calvaire, pour l’une comme pour l’autre alors rire et se libérer l’esprit leur fait du bien. Mizuki a même déjà oublié cette photo. Après tout, quelle importance ? Ils ne sauront jamais de qui elle pleurait la mort, sauf si l’imbécile qui a pris ce cliché s’est approché de la tombe après son départ mais il semblerait que ça ne soit pas le cas, sinon le journaliste aurait répliqué à son mensonge.
    « Tu as ton… téléphone ? »
Mizuki la regarde longuement, reprenant son calme. Ah oui, l’agence. Il est vrai que le manager doit sans doute être en train de s’arracher les cheveux en se demandant où ses deux stars sont passées. Il les connait assez bien pour savoir qu’elles n’ont pas fait ça sérieusement, qu’elles reviendront le soir mais après tout, il pourrait s’imaginer qu’elles ont été kidnappées. Elle sort le téléphone de sa poche et va pour le lui tendre mais il sonne littéralement dans sa main. Oups. Un peu craintive, elle décroche cependant immédiatement car c’est le numéro de leur manager qui s’affiche. Elle ne l’a jamais entendu hurler aussi fort. Elle est même obligée d’éloigner le téléphone de son oreille pour ne pas finir complètement sourde. Mais que leur est-il passé par la tête ? N’ont-elles rien de mieux à faire que de lui faire une peur pareille alors qu’ils sortent à peine d’une importante conférence ? Et les autres, elles y pensent ? Bref, c’est à peine s’il la laisse articuler un mot. Cependant, quand elle arrive à trouver un moment de silence, elle saute sur l’occasion.
    « Ecoute, écoute ! Calme-toi, on est pas parties pour longtemps. On sera revenues ce soir et tu n’auras pas à te plaindre de notre absence. De toute façon, on avait pas d’entrainement cet après-midi alors on a voulu s’offrir un peu de repos. J’te promets. Et je prendrais soin de Dai-chan. »
Rien n’y fait, le manager est à deux doigts de la crise de nerfs. Mais bon, tant pis pour lui. Légèrement hésitante, Mizuki écarte le téléphone de son visage et l’observe un peu perplexe tandis qu’il crie toujours. Et puis, d’un geste sec, elle le referme, coupant court à la conversation. Lentement, elle se retourne vers Dai et lui adresse une grimace de peur. En fait, elle n’a pas franchement envie de savoir le sort que leur réserve le manager quand elles rentreront, mais pour l’instant, ça ne sert pas à grand-chose d’y penser. Alors elle se penche et l’embrasse sur la joue, sous les yeux de plus en plus ahuris du chauffeur. En un rien de temps, il se gare devant l’entrée du parc d’attraction et les deux jeunes femmes sortent de la voiture. Elles ne sauront finalement jamais s’il les a reconnues car il n’a pas fait le moindre commentaire à ce sujet. Devant la grande entrée, Mizuki rejoint Dai et se jette littéralement sur elle pour prendre sa main, déjà totalement perdue. Elles paient leurs entrées et s’engagent à l’intérieur du parc d’attraction. Il y a un monde fou. Mizuki n’en croit pas ses yeux. Elle a toujours été terriblement enthousiasmée par l’abondance de couleurs et de sons. Alors, ce parc, c’est juste le bonheur. Si elle ne tenait pas Dai fermement par la main, elle serait déjà en train de courir partout, comme une gamine. Un énorme ours en peluche l’approche en agitant la main. Et elle met vraiment de longues secondes à comprendre qu’il y a quelqu’un sous ce déguisement et que ce n’est pas un vrai ours. Dommage, elle l’aurait bien ramené à l’agence.
    « Aaaah ! Kawaii ! »
L’ours les interrompt dans leur marche pour les serrer toutes les deux dans ses bras. Mizuki rigole tellement qu’elle en manquerait presque d’oxygène. Elle retombe littéralement en enfance, avec tout ça autour d’elle. Quand il les relâche, il agite une dernière fois la main, signe que Mizuki lui rend volontiers, et s’éloigne. Sautillant sur place, la blonde se retourne vers sa Leader avec un sourire d’une oreille à l’autre.
    « Nee, Dai, tu crois qu’on aura le temps de tout faire ? »
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Fujimori Dai
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MessageSujet: Re: Runaway Love [DaiZuki ❥]   Runaway Love [DaiZuki ❥] EmptyJeu 2 Aoû - 5:37

Rire. Rire de bon coeur et pour presque rien, ça fait trop longtemps qu’elle ne l’a pas fait. L’image de la réaction d’Harumi est réellement drôle, mais pas elle ne l’est pas tellement. Pas assez pour en rire comme ça, mais maintenant qu’elle à commencer à rire, elle ne peut plus s’arrêter. Est-ce réellement un rire de plaisir? Il y a quelque chose de douloureux dans ce rire. Parfois, Dai se demande comment elle fait pour être encore capable d’émettre ce son. Du moins, c’est surtout spécial de le sentir venir… naturellement. Ses rires, elle les forçait depuis déjà bien longtemps, son dernier souvenir d’elle en train de rire pour de vrai date de la dernière journée qu’elle et Siwoo avaient passé ensemble. Il l’avait fait tellement rire, rire aux éclats, rire jusqu’à en perdre le souffle, rire jusqu’à avoir mal aux abdominaux, puis leurs regards s’étaient croisés et tous les deux s’étaient mis à pleurer. Depuis, elle a eu peur de rire à nouveau, parce que ce rire, elle ne pouvait le partager qu’avec lui, parce qu’avec un peu de chance, elle se mettrait à pleurer après avoir ri et ne pourrait expliquer à personne la raison de ses pleurs. Mais la voilà qui rit, rit, rit et rit encore. Elle s’en tient même le ventre et pourtant, elle ne sent pas les larmes venir. Le passé reste dans le passé. Son rire n’appartient plus à Siwoo, et ses pleurs non plus. Elle peut rire sans être entravée par ce souvenir… et ça fait encore plus peur que tout le reste, parce que c’est une chose de plus qui prouve qu’entre eux, tout est fini…

Un poids s’envole. Il est loin. Il est très loin. Il fallait qu’elle se l’admette; elle veut autant s’accrocher à lui que s’en éloigner, et faire les deux en même temps la brise à petit feu. Elle veut continuer à l’aimer, mais cherche aussi à le détester. Mais à chaque rire, le sentiment d’oppression s’échappe peu à peu. Peut-être qu’elle aurait dû demander à l’aide avant, mais sa position de leader l’en a toujours empêchée jusqu’à maintenant. Mais la vérité est qu’elle a besoin de ses amies, beaucoup plus qu’elles ont besoin d’elle, même Mizuki… Ce sont souvent les gens qui viennent le plus en aide aux autres qui se sentent le plus mal à l’intérieur et souvent ceux qui paraissent les plus indépendant et en contrôle qui ont le plus besoin de soutient. Ce sont ces gens qui se laissent couler jusqu’au fond…
Mais Dai ne l’a pas encore touché se fond. Elle regarde sa meilleure amie et se demande si celle-ci se doute seulement de ce qu’elle vient de faire? C’est un peu comme si la plus jeune avait tendu sa main à son aînée pour la sortir d’une noyade certaine…

Enfin, les hommes, ce n’est pas tout dans la vie. Il y a le travail aussi. Et disons qu’elles viennent de se mettre dans un beau pétrin. Alors Dai demande à Mizuki si elle à son téléphone. Un seul regard échangé, et celle-ci comprend pourquoi sa collègue lui demande ça. Meilleure moyen pour retomber d’un nuage.
L’image du groupe sort son téléphone et fait un geste pour le tendre à la leader qui se recule instinctivement. Ni l’une ni l’autre a réellement envie de faire face aux foudres de leur manager, mais… en parlant du loup. Il appel au même moment, et Dai est sauvée par la sonnerie. Mizuki décroche et tout de suite, la voix du manager transperce l’interphone. Pas besoin de mettre le haut-parleur pour entendre ce qu’il a à leur dire. Mizuki lui parle gentiment, tente de le raisonner et pendant ce temps, légèrement recroquevillée sur elle-même comme si le manager était présent en personne, Dai marmonne : « C’est pas comme si on faisait ça tout le temps… Il pourrait laisser passer pour une fois… Une demi-journée de congé c’est pas trop demander… C’est la première et surement la dernière fois en plus… »
Allers lui dire ça en plein visage? Faut rêver. Jamais elle n’oserait! Même en tant que leader du groupe elle n’oserait jamais faire ce que Mizuki fit; raccrocher au nez du manager. Elles le connaissent depuis tellement longtemps, c’est un peu comme faire une effronterie à un parent qu’on aime beaucoup. Il y a une certaine forme de culpabilité qui vient nous empoigner le cœur et puis, on sent qu’on a déçu la personne. Sauf que parfois, les comportements rebelles sont nécessaires. Le manager les pardonnerait, et le management le ferait aussi puisque c’était une première occurrence. La compagnie lui devait bien ça… Les circonstances des deux idoles n’étaient pas étrangères à leurs patrons.
Cela ne l’empêche tout de même pas d’échanger une grimace inquiète avec sa meilleure amie; on n’allait certainement pas les punir autant que d’autres, mais elles y passeraient tout de même. En fait, sans le baiser soudain de la plus jeune sur la joue de son aînée, cette dernière aurait probablement arraché le téléphone de ses mains pour rappeler le manager et quémander leur rédemption! Adieu le plan! Mais, sous le regard ébahit du chauffeur, la blonde redonne du courage à la petite brunette. De toute façon, elles sont déjà arrivées à bon port.

Ce n’est pas la première fois que Dai vient ainsi, mais Mizuki semble ne pas avoir eu autant de chance de découvrir ce genre d’endroit qu’elle. Cela fait un peu partit des points négatifs de l’entrainement des trainees de la ASE; ils ne font pas autant d’expériences que les citadins de leur âge ont la chance de faire. Pour une idole, c’est souvent un point positif, puisqu’ainsi, elle garde son innocence, mais en tant qu’individus… C’est autre chose.
Enfin, heureusement que la brunette est présente, parce que la plus grande se serait perdue si on l’avait laissée là seule! Lorsque cette dernière prend la main de la tokyoïte, celle-ci ne peut s’empêcher de sourire en voyant l’air ébahit de son amie; elle ressemble presque à une gamine. « Kawai~ » Ne peut-elle s’empêcher de couiner en souriant aussi, mais Mizuki ne l’a surement pas entendue puisqu’elle semble être tombée sous le charme d’une mascotte. D’ailleurs, l’ours a remarqué l’attention que lui porte l’idole et vient serrer les deux amies dans ses bras.
La blonde semble être aux anges, et Dai ne rit peut-être pas comme elle, mais la joie de son amie est contagieuse, c’est sûr! La mascotte finit par prendre congé et Mizuki se tourne vers elle, un large sourire au visage. Juste pour ce sourire, toutes les punitions possibles qu’on pourrait leur affliger à leur retour en vaudront la peine. « Nee, Dai, tu crois qu’on aura le temps de tout faire ? » La jeune femme vient porter un doigt à sa bouche et prend un air pensif… « Hmm… Pas si on reste plantées ici, c’est sûr! »
Elle reprend possession de la main de la plus jeune et l’attire vers les premières montagnes russes du coin. Par chance, le manège n’est pas le plus épeurant de l’endroit, et elles se risquent à en faire un deuxième, puis un troisième. Par la suite, Dai trouve un stand où elle achète des oreilles de lapin pour elle est Mizuki. Elle met les siennes par-dessus son chapeau, sachant très bien que la seule raison pourquoi elle a encore la paix, c’est à cause de leurs déguisements!
En cherchant un nouveau manège à essayer, elles tombent face à face avec une de ces fameuses maisons hantées japonaises. La jeune femme lève la tête vers son amie avec un sourire qui en dit long sur ses intentions bien avant qu’elle lui demande : « On essaie? »
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Shirayuri Mizuki
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MessageSujet: Re: Runaway Love [DaiZuki ❥]   Runaway Love [DaiZuki ❥] EmptyMar 14 Aoû - 17:48

A l’agence, cette escapade ne passera jamais inaperçue. Elles seront punies pour ça, bien entendu, même si c’était complètement inoffensif. Après tout, elles n’ont fait qu’aller au parc d’attraction pendant une demi-journée. Compte tenu du travail de titans que fournissent ces deux idoles, elles l’auraient bien mérité. Mais ça ne semblait pas être de l’avis du manager qui avait déjà parlé de représailles et d’ennuis. Mizuki, qui avait beaucoup plus mauvais caractère que Dai, n’en avait que faire pour l’instant. Il lui fallait de l’amusement et la présence de sa meilleure amie pour oublier tout ça. La photo. Cette maudite photo. Si le photographe avait eu l’idée de se rapprocher de la tombe pour y voir le nom, elle était perdue. Hiroshi avait été adopté et portait lui-même le nom du gang le plus influent de Tokyo. Tout le monde connaissait ce nom, ou en avait au moins entendu parler. Elle aurait été perdue. Non seulement auprès de l’agence mais du gang. N’ayant jamais questionné Hiroki à ce propos, elle ne sait pas comment ils prendraient une apparition dans les médias à cause d’une idole. Mal, c’est certain, mais elle ne sait pas à quel point et pour être honnête, ça lui fait peur. Mais avant tout, elle ne veut pas que qui que ce soit s’en prenne à Hiroki, même mort. Il n’avait droit qu’à être en paix, sa vie avait été déjà assez dure comme ça.

Heureusement que Dai est là. Grâce à elle, elle ne pense pas, ne ressasse pas. Les deux jeunes femmes enchaînent les manèges. Mizuki a l’impression d’avoir été prise dans un tourbillon de rires et de couleurs et cette sensation la rend euphorique et la fait se sentir légère, plus légère que jamais. C’est grâce à elle qu’elle sourit comme ça, qu’elle n’a pas craqué et fondu en larmes à cause de ces foutus journalistes. Même pendant les manèges qu’elles enchaînent, leurs mains ne se lâchent pas. Inconsciemment, la blondie a trop peur de la perdre. Parfois, elle fait ce genre de cauchemars étranges où Umi et Dai la tiennent par la main pour l’aider à se déplacer dans une foule à contre-courant. Mais d’un seul coup, ses mains sont vides et ses deux princesses ont disparus. Elle a beau courir, hurler, tenter de les retrouver dans la foule, elles ne réapparaissent jamais. Ces cauchemars se finissent toujours avec Mizuki se réveillant en sursaut et allant s’incruster dans le lit d’une de ces deux amies. D’ordinaire, l’autre ne tarde jamais à les rejoindre. Et c’est comme ça depuis presque toujours. Et depuis toujours, elles sont là pour elle, et inversement.

Suivant aveuglément sa leader, elle s’arrête nette avec elle devant une maison hantée. Sa bouche s’arrondit alors qu’elle lâche un « Oh. » Elle n’est jamais entrée dans une maison hantée et a quelques réticences. Cependant, elle voit Dai se tourner vers elle avec un sourire machiavélique. Evidemment, elle l’a vue venir. « On essaie ? » Mizuki éclate de rire. C’est plus nerveux que joyeux, vraiment. Entrer dans une de ces maisons, c’est prendre le risque de se ridiculiser. Mais avec Dai, elle n’aurait presque peur de rien, sauf ce qui se trouve dans cette maison. Pourtant, tout à l’air calme, à l’intérieur. Il y a tellement de monde qui attend pour y entrer que ça doit être vraiment bien. Alors finalement, se dandinant un peu sur ses pieds, elle accepte. Même si elle n’est quand même pas rassurée, la demi-heure d’attente et le fait qu’on ne voit pas les autres ressortir commence à détendre la jeune femme. Quand c’est leur tour, le stress revient mais il est trop tard pour reculer. A l’intérieur de la maison, c’est presque le noir complet. On leur a donné une seule torche pour s’éclairer mais le rayon est tellement faible qu’elles ont du mal à y voir ne serait-ce qu’à deux mètres devant elles. On entend des bruits étranges, des murmures plus ou moins proches. Mizuki frissonne. Heureusement que ce n’est qu’une maison hantée d’attraction et non une vraie maison. Elle est déjà tendue.

Elles ont du mal à ouvrir les portes des pièces, de peur d’y trouver quelque chose ou quelqu’un de terrifiant derrière. La grande blonde se cache derrière son aînée, piétinant derrière elle. Elles passent un bon quart d’heure dans la maison, mais enfin, Mizuki en voit le bout. Alors qu’elles passent dans une pièce qui semble représenter des toilettes publiques avec plusieurs cabines, Mizuki observe d’un œil mauvais les portes fermées. Quand elle se décide à les quitter une seule seconde du regard, un cri retentit et quelqu’un sort d’une cabine pour se jeter sur elles. Les jeunes femmes sursautent. Mizuki manque, par réflexe, d’envoyer un coup de poing à l’acteur, qui est bien dans son rôle. Car même si elle se met à rire, à la fois hystérique et amusée, il la regarde en restant toujours le fantôme/zombie qu’il est censé être. Enfin, elles arrivent à ressortir vivantes et indemnes. Mizuki a l’impression d’être à bout de souffle. Elle se remet à rire, tenant bien fort la main de Dai. Vraiment, elle lui est reconnaissante de tant s’occuper inconsciemment d’elle, de l’aider à sourire même si elle n’en a pas envie. Se serrant contre sa meilleure amie, elle l’embrasse à nouveau longuement. « Merci, Dai-chan. » Puis, elle l’entraîne vers un stand de barbe-à-papa. Comme à son habitude, elle mange n’importe quoi à n’importe quelle heure, sans jamais faire attention à sa ligne. Sans demander l’avis de sa meilleure amie, elle en demande deux et, dès qu’elles sont prêtes, en ramène immédiatement une à la brunette.

Arrachant un gros morceau du bout des doigts, elle l’enfonce dans sa bouche. Le sucre fond délicieusement. Décidément, elle est bien contente de ne jamais grossir pour pouvoir se consoler avec de la nourriture quand elle en a besoin. Lâchant un gémissement relativement louche, elle lève les yeux au ciel, souriant. L’entraînant par la main, elle l’emmène s’assoir sur un banc, près des montagnes russes. « Ça fait du bien d’avoir pu s’échapper. » Mizuki lève une main ouverte vers le ciel pour se protéger du soleil, s’amusant avec ses rayons. « On est libres… »
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Fujimori Dai
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MessageSujet: Re: Runaway Love [DaiZuki ❥]   Runaway Love [DaiZuki ❥] EmptyJeu 23 Aoû - 7:21

Au fond, il y a mieux que de penser à soi seulement. Il y a mieux qu’échapper à ses soucis, ses tracas et ses malheurs. Il y a mieux, et c’est la joie et le sourire d’une amie qui nous ait chère. Si Mizuki n’avait pas été présente, si Dai avait été seule à voguer de manège en manège, elle sait très bien qu’elle aurait eu l’air d’une loque, un corps sans âme voguant de machines en machines sans pour autant avoir ou montrer aucun signe d’émotions. Au moins, grâce à Mizuki, elle peut crier, elle peut s’exclamer, elle peut rire, elle peut… ressentir.

Finalement, cette escapade était une bonne idée, peu importe les conséquences que cela leur apporteraient; elles en ont besoin toute les deux. Au moins, elles peuvent crier toute leur douleur, tous leurs malheurs, toutes leur frustration tandis que le wagon d’un des manèges pique à presque 180 degrés dans le vide. Personne ne peut se douter que ce n’est pas à cause des sensations fortes qu’elles gueulent, mais bien à cause de leur vie. Et ça sort, ça fait du bien. C’est libérateur. C’était nécessaire. Sinon, ce serait sur scène que l’une ou l’autre l’aurait fait. Peut-être même toutes les deux en même temps elles se seraient effondrés en pleurs à cause d’une chanson qui leur ferait pensé aux êtres aimés perdus. Pendant une seconde, Dai avait même eut peur que ça se soit passé durant cette conférence de presse.

Adepte de sensation forte, masochiste ou simplement en besoin de tout évacuer? Peut-être un peu tout ça. Peut-être qu’au final, ce n’est pas le hasard qui a mené Dai face à cette fameuse maison hantée. Du moins, elle n’est pas fameuse comme certaines, mais s’en est une et tout le monde connait les maisons hantés du Japon… Elle en a déjà fait dans le cadre des émissions de AJ ou pour des Instar, et disons que ça n’a jamais été de plein gré, mais si la leader est une peureuse, eh bien l’image du groupe est une vraie poule mouillée. Mizuki a beau être grande, et sembler si mature, c’est derrière les membres de son groupe qu’elle se lance en général.
Et encore cette fois, Fujimori passe pour le bouclier de service. C’est drôle au début, mais un peu moins à la fin. Elle aurait aimé avoir Harumi avec elles pour les mener au travers des dédales de ce mini labyrinthe, pour pouvoir fermer les yeux et se laisser guider par leur autre meilleure amie. C’est le rôle de Umi ça, pas le sien.
Mais c’est son idée, et Mizuki a accepté de la suivre, alors autant ne pas faire demi-tour.

Les quinze minutes dans la maison? Dai ne s’en souvient plus. C’est un black-out total. Elle se souvient d’avoir crié. Plus que nécessaire. Elle se souvient de s’être mise à pleurer aussitôt que le premier acteur avait apparu, mais ce n’était en rien de la peur. Juste de la peine. Enfin, enfin elle pouvait se permettre de laisser ces foutues larmes qu’elle retenait de couler. La tokyoïte avait marché lentement, trop lentement, mais ce n’était pas parce que la peur entravaient ses pas, mais parce qu’elle avait pu faire durer plus longtemps l’instant où elle pouvait se permettre de le faire.
C’était chose courante que les filles – et même les hommes – se mettent à pleurer dans ces lieux, donc au moins, personne ne la questionnerait. Pas même Mizuki… Si seulement Mizuki s’en était rendue compte, parce qu’aussitôt qu’elle vit la sortie, Dai se ressaisit et essuya ses larmes. Elle fit la paix intérieure, un peu comme avant un concert, se recentrant sur elle, sur ses émotions pour les contenir et effaça toute trace de son chagrin.

Avec l’air frais du dehors, la soudaine clarté qui tapa ses pupilles, elle se sent… tout aussi libérée que lasse. Ses pensées vaguent vers Siwoo, mais l’anxiété ne vient pas. La jeune femme à réussit à tout relâcher dans cette maison hanté. Tout? Non, pas vraiment. Elle l’aime encore, elle est encore triste, mais ce poids qui s’était formé sur son cœur quelques heures auparavant n’est maintenant plus là. Elle peut continuer sa vie comme elle a tenté de le faire durant les 6 derniers mois.

Mizuki se met à rire, et c’est ce qui ramène Dai à la réalité. En fait, ce qui se passe par la suite confond légèrement la leader; son amie l’embrasse et serre sa main, puis la remercie. « Eh?! » s’exclame-t-elle, réellement perdue. Elle fronce les sourcils et se jette soudainement sur son amie pour la serrer dans ses bras « C’est moi qui devrait te remercier Mizupon… »
C’est donc ça l’amitié; donner tout autant qu’on reçoit, sans même réaliser qu’on le fait…
Le vrai sourire de la belle réapparait sur ses lèvres, tandis qu’elle se laisse entrainer sans un mot par son amie. D’une façon ou d’une autre, elle se doute bien que la plus jeune se dirige vers un stand quelconque vendant des sucreries. Ça ne plait pas particulièrement à la leader qui doit faire plus d’effort que l’autre idole pour maintenir sa taille de guêpe mais… Elle se laisse tenter puisque la chose démoniaque est entre ses mains, et tout comme la blonde, elle ne peut retenir un soupir de délice en sentant le sucre fondre dans sa bouche. « Oh bon Dieu… Ça fait combien de temps qu’on s’est pas permis ce genre de trucs… Ciel. On devrait instaurer une journée sucrerie par mois à l’appartement. » Ouais, une journée sucrerie suivie d’une semaine de sport intensif… Il n’y a pas grand-chose à gagner au final quand on y pense!

« Ça fait du bien d’avoir pu s’échapper. » Dai tourne sa tête vers son amie et l’observe; c’est fou ce qu’elle est jolie, encore plus à ce moment précis. Elle a envie de prendre une photo d’elle comme ça et la poster sur son StarDay. « On est libres… »
La brunette hoche la tête en levant les yeux elle aussi, regardant le ciel. « C’est le cas de le dire… » Libres de tout. De leur statut, de leur boulot, de leur prison dorée… de leurs hommes. Juste le temps d’une après-midi.
À nouveau, Dai tourne son doux visage vers son amie et se mord la lèvre inférieur : « Par contre… Si on ne ramène pas quelque chose à Harumi, je sens qu’on ne pourra pas profiter de ce sentiment de plénitude bien longtemps! » Elle bondit sur ses jambes et part à la course vers les stands de jeux : « Je vais lui gagner un méga singe en peluche tu vas voir! » Évidemment, la chanteuse préfère tout ce qui avait trait à la mer, mais c’est un peu le running gag depuis leur enfance puisque Dai aimait la surnommer face-de-singe à l’époque!
Une fois que ce sera fait… Là, elles pourront rentrer l’esprit en paix.
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MessageSujet: Re: Runaway Love [DaiZuki ❥]   Runaway Love [DaiZuki ❥] EmptyDim 23 Sep - 18:44

Mizuki se sait peureuse. C’est même une de ses principales caractéristiques. Elle a peur de tout, malgré son apparence de yankee courageuse. Prendre des responsabilités, être seule, perdue, prendre le risque de faire une erreur, tout ça lui fait peur et bien d’autres petites choses encore. Avec Dai, ce n’est plus pareil, elle ne se sent pas vulnérable car la leader semble inébranlable, comme si elle serait toujours là quoi qu’il arrive, comme si jamais rien ne pourrait l’atteindre alors que Mizuki sait très bien qu’au fond, elles sont tout aussi fragiles l’une que l’autre. La blonde se raccroche à sa meilleure amie de toutes ses forces. Dai et Umi sont tout ce qui lui reste. Rien d’autre ne compte à ce moment-là. Il y a peu, elle a pris conscience que si jamais l’une d’elles venait à graduer avant, elle aurait beaucoup de mal à l’accepter. Parfois, elle se surprend à se demander si elles pourraient éventuellement graduer ensemble, toutes les trois. Est-ce que l’agence accepterait que trois membres du même groupe dont l’image et la leader graduent ensemble ? Sûrement pas. Trois membres d’un coup… De toute façon, elle sait que Dai n’a pas envie de graduer. Elle ne veut pas quitter le groupe. Mizuki la comprend très bien, elle n’a pas non plus envie de quitter le groupe mais plutôt de pouvoir écrire ses propres chansons sans contrainte.

« C’est moi qui devrait te remercier Mizupon… » La blondie ne répond pas. Elle n’essaye pas d’avoir le dernier mot et de lui dire « Non, c’est moi qui te remercie ». Pour une fois, elle se contente de se taire et de simplement sourire. Parce qu’il n’y a rien à dire d’autre. En route vers le stand de sucreries. Ce n’est pas raisonnable, soit. Mais aujourd’hui, qu’ont-elles fait de raisonnable à part la conférence de presse qui a failli mal se terminer ? Rien d’autre. Elles se sont enfuies sans prévenir qui que ce soit, ont raccroché au nez de leur manager et se promènent à peu près incognito dans une fête foraine. Alors pourquoi ne pas s’accorder cette barbe-à-papa ? « Oh bon Dieu… Ça fait combien de temps qu’on s’est pas permis ce genre de trucs… Ciel. On devrait instaurer une journée sucrerie par mois à l’appartement. » Dai ne sait pas à quel point elle a raison. Sans doute que le manager et Umi les tueraient pour ça. Mais ce sucre… Soudain, Mizuki éclate de rire en enfournant un nouveau morceau de sucrerie dans sa bouche. « Parfois, en voyant ce qu’on mange, ça me donne des envies de meurtres. C’est étrange de se dire que même si on a une vie dont beaucoup rêvent, on nous interdit certaines choses qui sont tout à fait normales pour les autres… Manger des bonbons, par exemple. » Elle hausse les épaules. Après tout, au point où elles en sont, ce n’est plus si important. La routine est vraiment trop bien installée pour pouvoir s’en défaire bien qu’il y aura toujours certains regrets et remords. Et si je n’avais pas fait ceci ? Et si je n’avais pas fait cela ? C’est toujours ce qu’elles se demandent même si c’est inutile.

« Par contre… Si on ne ramène pas quelque chose à Harumi, je sens qu’on ne pourra pas profiter de ce sentiment de plénitude bien longtemps! » Un peu étonnée par sa remarque, Mizuki baisse la tête vers sa leader, un morceau de barbe-à-papa en suspens entre ses doigts. C’est vrai qu’Umi sera sans doute moins en colère contre elles si elle reçoit un joli cadeau à leur retour. Déjà qu’elles vont se faire taper dessus par leur manager – s’il n’a pas eu une crise cardiaque entre temps -, il ne faudrait pas que leur meilleure amie s’y mette aussi. Et puis le genre de choses qu’elle aime ne doit pas être bien difficile à trouver. Un gros dauphin en peluche peut-être, ou même Nemo. Soudain revigorée, la jeune femme part à la poursuite de son amie en riant. « Je vais lui gagner un méga singe en peluche tu vas voir! » A ce moment-là, Mizuki se demande si elle veut vraiment les tuer toutes les deux ou si elle est juste un peu masochiste. Peut-être les deux, qui sait ? Coupée dans son élan, l’image des AI ❥ JUN la regarde s’éloigner vers les stands avec une grimace teintée d’incompréhension et de peur. Vraiment, elle n’a pas envie de mourir maintenant. Surtout pas de la main d’Umi qui les torturerait sans aucune forme de pitié. Certes, à leur première rencontre, « face de singe » est devenu le surnom de Dai pour Umi alors que Mizuki se contentait de rire sans insister. Instinct de survie. Décollant d’un coup, elle rattrape la leader. En passant devant un stand de tir, son œil est attiré par une énorme peluche. Vraiment énorme. La taille de leur tête de lit. C’est un gorille roux, un peu comme un orang-outan mais avec la tête du gorille. « Dai-chan ! Mitte ! » s’écrit-elle en pointant un doigt vers la peluche. « Si on lui ramène ça, elle va nous déglinguer sur place… On essaye ? » demande-t-elle avec entrain.

Quand elle y repense, elle a tout de suite aimé tirer. Hiroshi lui a appris le tir dans un vieux stade désaffecté à l’extérieur de Tokyo. Ils avaient utilisé des cartons et des plots pour rehausser les cibles, de vieilles bouteilles de bière abandonnées là. Il lui avait fallu plusieurs essais pour que la balle fasse enfin exploser la bouteille. Elle était toute contente de voir la fierté dans les yeux d’Hiro. « Plus tard, quand je prendrais la tête du clan, tu seras ma femme et tu n’auras plus à te soucier de rien. » Elle avait haussé les épaules en riant. Tant qu’elle pouvait être avec lui et continuer à chanter, peu lui importait le reste. C’était il y a un mois ou deux, pas plus. Sortant de sa rêverie, elle attrape le bras de Dai. « Aller, aller ! J’essaye, okay ? » Elle baisse les yeux sur les armes. Ce ne sont que de petits pistolets encore moins puissants que les Magnum et le forain distribue des balles en plomb. Rien de bien dangereux, quoi que douloureux. Avec un sourire d’une oreille à l’autre, elle demande à faire une partie au forain. Ce serait drôle de voir la tête d’Umi avec ce gros gorille. Elle est malgré tout un peu déçue quand il lui dit que pour l’avoir, il faut qu’elle arrive à mettre huit balles sur dix au centre de la cible. Il lui charge le pistolet et le lui tend, se préparant à lui expliquer comment tirer. « Ça ira. Je sais tirer. » Avec un petit sourire, elle tend le pistolet devant elle, sans complètement tendre les bras. Elle vise et appuie sur la gâchette. La balle rate la cible de peu. Une moue perplexe apparaît sur le visage de la jeune femme tandis qu’elle se tourne vers Dai. « T’inquiètes pas, j’y arriverai ! » Elle recommence. Heureusement, par la suite, elle réussit à en mettre huit au centre de la cible. Posant l’arme, elle lève les bras et crie « Yatta ! On a réussi ! » Le gorille arrive dans ses bras. A y regarder de plus près, il est très mignon, exactement comme Umi. Très fière d’elle, elle le montre à Dai en le tendant difficilement vers elle. Très mignon, mais lourd, ce machin. « Il est chou, ne ? »
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