Behind Closed Doors
2018 coucou les BCDiens ! J'ai vu que certains d'entre vous revenaient voir de temps en temps notre bon vieux forum, alors je me suis dit que j'allais vous faire un petit coucou.
J'espère que tout le monde va bien et que tout se passe bien dans votre vie ! ♡
J'vous aime fort et j'pense souvent à vous ! — Mizuki ❤️
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 {flashback NC : 18} « You've been there » ft. Bae Min Woo

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Kim Young Im
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MessageSujet: {flashback NC : 18} « You've been there » ft. Bae Min Woo   {flashback NC : 18} « You've been there » ft. Bae Min Woo EmptyMar 7 Aoû - 23:37



You've been there



Min Woo & Young Im



10 avril 2009

Tenue

E
ncore une journée de printemps qui touchait presque à sa fin. J'étais assise dans le jardin que l'agence avait mis à disposition à toutes ses recrues afin qu'elles puissent sortir sans aucuns dangers. Pas de fans. Pas de passants. Pas de criminels. Rien. Juste les membres de la Bluestar, dont moi même. J'étais belle et bien seule et les rares personnes qui passaient près de moi se trouvaient être celles qui prenaient un plaisir des plus sadiques à me traiter dans les couloirs voire en cours. Vous l'aurez bien compris, je n'étais pas la fille la plus appréciée de l'agence, bien au contraire. J'osais même croire que peu de gens connaissaient mon vrai prénom, car on m'appelait communément « sshibsegi » . Sympathique n'est-ce pas ? Ou quand j'avais l'audace de répondre, on me balançait un « Jugullae » en pleine face pour que je me taise sans broncher. A quoi bon essayer de se défendre pour des propos infondés et, par la même occasion, totalement faux ? Je n'avais pas de temps à consacrer à ces idiots. Ils pouvaient me cracher dessus autant qu'ils le voulaient, j'étais bien trop concentrée dans mes études et ma progression en art. Je voulais devenir une idole au plus vite et en finir avec ces moqueries incessantes.

Enfin, non. Elles ont déjà cessé et ceci quand j'ai fait mes années à l'étranger. Mon année au Japon en 2007 avait été géniale, bien que je n'étais pas la plus habile en japonais, ils avaient tous su me mettre à l'aise et je m'étais enfin sentie à ma place. Mais le mieux fut en Chine... ahhh la Chine. Par où pourrais-je commencer ? Intelligemment vous allez me dire : le début. Mais non, je ne vais pas vous raconter mon arrivée là-bas car ça serait tout simplement inutile. Non ce que je vais vous conter est la première fois que je l'ai rencontré, lui. Qui ? Vous le saurez prochainement. Cela ne faisait que quelques jours que j'étais arrivée sur le territoire chinois et malgré ma tristesse face à mon départ du Japon, je commençais à prendre goût à l'atmosphère qui régnait dans la Goldstar. On ne me prêtait pas de réelles attentions et je n'en demandais aucunes, mais comparé à la Corée, on ne me jugeait pas et ne me lançait aucunes injures. Vous ne pouvez même pas imaginé comme j'étais bien à cette période. Au Japon tout c'était super bien passé, et en Chine je n'avais pas eu de problèmes non plus, à croire que c'était juste mon pays d'origine qui ne voulait pas de moi. Puis, après une semaine sur place, j'avais déjà pris mes petites habitudes et je me plaisais à imaginer des scénarios dans ma tête sur le futur succès que je rencontrerai peut-être.
Tandis que j'étais dans mes rêves, je traversais l'un des nombreux couloirs du bâtiment les bras chargés de livres portant principalement sur la langue chinoise quand soudain on me rentra dedans. Pas très original hein ? C'est vrai, je ne le cache pas, et je ne cacherai pas non plus que lorsque j'ai croisé son regard, j'ai cru que je rêvais encore. Lui non plus ne s'attendait pas à me rentrer dedans et il paraissait perturber par mon visage qui lui était sûrement inconnu. Je me souviens bien avoir rougi comme une pivoine à cause de son regard qui ne me lâchait pas une seule seconde. J'avais ramassé tous mes livres en vitesse et avait pris soin de m'excuser -en mandarin- avant de partir comme si j'étais pressée. A mon plus grand bonheur, il n'avait pas cherché à me rattraper et de ce qu'il m'avait raconté plus tard, il avait bien ri grâce à mon côté timide. Mais voilà, le lendemain même j'étais retombée sur lui. Pas la peine de préciser mon cœur qui battait à la chamade, mes mains qui étaient devenues moites, ma difficulté à respirer et à avaler ma salive, bref, tous ces symptômes que je ressentais pour la toute première fois. J'étais ce genre de fille oui, qui n'avait jamais connu ce que tout le monde appelait l'amour et qui était tombée sous le charme d'un garçon en un regard. Aucunes paroles, juste un regard et il me procurait d'ores et déjà des milliers de frissons. J'avais alors pris une grande bouffée d'air et j'étais passée à côté de lui en stoppant ma respiration pour aller à un distributeur de gourmandises pas très loin de là où il était. J'étais entière. Je respirais encore. Aucunes catastrophes ne s'étaient passées. J'étais donc heureuse d'avoir réussi ce mini défi qui était de ne pas faire attention à lui. Mais... ai-je vraiment besoin de préciser qui était la personne qui se trouvait derrière moi à attendre son tour pour prendre ce qu'il voulait à la machine ? Non bien sûr, c'est trop évident. Cependant, je vais tout de même vous le dire car ça me fait plaisir et j'aime me souvenir de ce moment.
J'avais donc pris la barre chocolatée que je désirais tant manger et je m'étais retournée, prête à engouffrer la friandise dans ma bouche. J'avais l'impression que le temps s'était arrêté, vraiment. J'étais bloquée dans cette position des plus ridicules et lui me regardait avec un sourire moqueur. Alors, je mettais mise sur le banc à côté sans attendre, commençant déjà à rougir comme la veille. Je l'avais entendu rire et il avait mis ses pièces dans le distributeur. Et c'est là que tout commença, réellement. Ce fut à ce moment qu'une partie importante et décisive de mon adolescence débuta sans que je n'en prenne conscience. Peut-être l'avez vous deviné mais le jeune homme n'avait pas eu assez d'argent pour acheter ce qu'il voulait et je m'étais donc proposée à lui passer ce qui lui manquer. Bien entendu, il avait tout d'abord été poli et avait refusé, mais il avait fini par céder et j'avais insérer l'argent dans la machine où sa gourmandise tomba. Heureux, il m'avait remercié et avait fini par s’asseoir à côté de moi. On avait parlé dans ma langue d'origine -fort heureusement il la maîtrisait très bien- et parfois on évoquait des phrases en mandarin pour m’entraîner. Je crois qu'à cet instant, j'aurais dû me douter de ce qui allait se dérouler, mais j'étais bien trop naïve, aveugle, voire innocente.
Un mois était passé depuis cette journée et on avait appris à se connaître. Il se nommait MingXian et était un grand passionné de guitare. Peu de temps plus tard on s'était mis ensemble et il m'aidait à m'intégrer encore plus dans son pays. J'étais éperdument amoureuse et c'était une grande première pour moi... Mais comme on dit : La magie du premier amour c'est d'ignorer qu'un jour il prendra fin. Et comme une idiote j'étais tombée dans cette connerie. J'avais été si stupide que je n'envoyais même pas de mes nouvelles, ou peu, à Min Woo, un de mes seuls amis en Corée. Mais je m'en fichais, j'étais dans les bras du garçon qui faisait battre mon cœur et qui me faisait vivre une année magique. Mais toute bonne chose à une fin n'est-ce pas ? Et même l'amour. Non seulement je devais rentrer à la Bluestar, ma dernière année à l'étranger touchant à sa fin, mais en plus Ming venait d'être pris dans un groupe de l'agence, les Man Yue, et allait être déborder donc moins présent. On avait alors tout deux décidé de mettre fin à notre relation de plusieurs mois déjà, à contre cœur.

Et je me retrouvais là aujourd'hui. Cela faisait environ quatre mois que j'étais rentrée et bien qu'il m'avait déjà envoyé quelques messages pour prendre des nouvelles, je devais remonter la pente seule entourée de toutes ces personnes qui, même après mon absence qui aura duré deux ans, ne se lassaient toujours pas de me rabaisser. Je m'étais jamais sentie aussi misérable et vulnérable. A présent dès qu'on venait m'embêter j'avais tendance à partir aux toilettes pour pleurer. J'avais perdu l'appétit, ne pensant même plus à manger n'importe quoi à n'importe quelle heure. J'étais devenue un vrai légume, non, pire, un rat de bibliothèque, encore plus qu'avant. Je passais mon temps à étudier comme auparavant, mais sans grande joie, sans grande motivation non plus.
Assise sur mon banc je voyais le soleil bouger au fil du temps. Il avait grimpé jusqu'à haut dans le ciel et retombait vers la terre à présent. Ce fut une vibration qui me réveilla de ma léthargie et qui failli faire sortir mon palpitant de ma cage thoracique sous la surprise. C'était un message. Min Woo... Min Woo ? Intriguée, j'ouvris le texto tout en fronçant les sourcils et lorsque j'eus fini ma lecture, je partis en courant du jardin, presque en panique. J'avais totalement oublié que l'on devait se voir ! Idiote, double idiote, amie indigne même ! Min Woo était l'un des seuls à m'avoir soutenu après ma relation avec Ming et même avant mes deux années à l'étranger il a toujours été là à me protéger dès que quelqu'un m'attaquait. Quand je repensais à la façon dont nous nous étions rencontré, nous avions eu beaucoup de chance. Nous étions tout simplement arriver ensemble dans le même studio d’entraînement, alors que nous l'avions réservé chacun de notre côté. Mauvaise organisation du secrétariat, hasard, destin, peu importe la raison, nous en étions au même point, nous avions fini par être de très bons amis. Le côté toujours souriant de Min Woo m'avait tout de suite plu, trouvant enfin quelqu'un comme moi. Ensemble nous ressemblions à de vrais gosses de primaire s'amusant sans trop se soucier des alentours et c'était ce que j'appréciais le plus. Rigoler sans se prendre la tête, se taquiner. Bien que ces derniers mois furent assez éprouvant, je gardais le sourire à ses côtés et me sentant vraiment bien. C'était bien le seul qui pouvait me faire rire aux éclats.
Tout en me remémorant le visage de mon ami souriant, je traversais aussi vite que je le pouvais toute l'agence pour le retrouver dans le hall. Lorsque j'arrivais enfin, il était là, attendant patiemment mon arrivée. Je ralentissais un peu ma course, appréhendant sa réaction. Allait-il me crier dessus pour me montrer qu'il n'aimait pas attendre ? Allait-il me prendre dans ses bras finement musclés et me demandait si j'allais bien, sachant pertinemment mon état psychologique ? C'est tout en grimaçant que je m'avançais vers lui. Puis je croisa enfin son regard et fut agréablement surprise en le voyant m'offrir un grand sourire. Mais je le connais, impossible qu'il ne réagisse pas face à mon retard qui était d'un bon quart d'heure... bon d'accord, une demie heure. Pourtant cela ne m'empêcha pas de le dévisager et d'observer son physique aujourd'hui. Comme à son habitude il était beau. Ses cheveux un peu en pagailles, ses yeux rieurs presque fermés à force de sourire, ses vêtements qui mettaient en valeur sa musculature de jeune adulte. Oui, il était beau mais ce n'était qu'un bon ami, enfin, je crois...
Je n'eus pas le temps de penser plus, j'étais déjà postée devant lui, anxieuse de ce qu'il allait pouvoir me dire ou me faire. Il s'était d'ailleurs levé pendant que je m'avançais vers lui et je devais lever la tête pour voir son visage -bien qu'il n'était pas très grand. Quand je vis qu'il ouvrait la bouche pour parler, tout sorti d'un coup:
    « Je suis sincèrement désolée Min ! J'ai passé une bonne partie de la journée dans les bouquins et quand je me suis accordée une pause... et bien elle a duré un peu plus longtemps que je ne l'avais imaginé et je me suis perdue dans mes pensées. Enfin, tu me connais, je suis tête en l'air. Alors s'il te plaît, ne boude pas, ne râle pas, et fais moi un bisou ! » dit-je rapidement en tendant ma joue pour qu'il puisse y déposer le baiser que je lui avais demandé. Pardon, que je lui avais ordonné.
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Bae Min Woo
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MessageSujet: Re: {flashback NC : 18} « You've been there » ft. Bae Min Woo   {flashback NC : 18} « You've been there » ft. Bae Min Woo EmptyDim 23 Sep - 2:30

Franchement, j’avais rarement été aussi fatigué. Et je n’étais celui qui se plaignait tout le temps, bien loin de là. Je devrais peut-être penser à dormir la nuit, ou même en journée, tant que je pouvais assister aux cours, c’était ce qui comptait n’est-ce-pas ? Les entraînements, je m’y donnais avec encore plus de cœur qu’à l’habitude. Non seulement je ne loupais aucun cours, mais je travaillais même la nuit. Et le pire dans tout ça, c’est que j’arrivais à ne pas négliger mes études. Pourquoi me demanderez-vous ? Eh bien, cela faisait maintenant quelques semaines que j’avais appris que mon frère allait débuter, ça avait été pour moi une des plus grandes claques en pleine figure que j’ai pu me prendre. Je n’avalais pas la nouvelle, je ne sais pas si je l’avalerais un jour parce que franchement, j’étais son aîné dans la vie, mais aussi dans cette agence, alors qu’il soit révélé au public, qu’il ait le privilège de monter sur scène avant moi, je trouvais ça tout bonnement impardonnable. Ca ne devait pas se passer ainsi, c’était illogique. Je devais encaisser contre mon gré, je devais plus que jamais faire mes preuves et ne surtout pas me laisser abattre, je ne pouvais pas me laisser abattre. J’aurais perdu toute dignité, toute raison d’être respecté, comment aurais-je pu continuer à vivre ainsi ? Alors je travaillais, je me battais pour pouvoir un jour caresser ce statut d’idole qui m’attirait tant. Clairement, je ne me voyais pas faire autre chose.

Alors oui, j’avais entrepris des études qui plaisaient énormément. J’aimais masser, j’aimais aider les gens à se défaire de certaines de leurs pathologies, à se sentir mieux dans leur peau parfois. Mes stages étaient raccourcis du fait de mon emploi surchargé de trainee mais j’appréciais chaque minute où j’avais la chance de m’entraîner sur des patients. J’étais maintenant en deuxième année et j’avais désormais le droit de pétrir de la chair. Dis comme ça, j’avais vraiment l’air d’un boulanger ou même d’un boucher, mais ne vous méprenez pas, je ne découperai personne. C’est réellement ce que l’on faisait, pétrir. La plupart des gens disaient que c’était relaxant pour le patient, pour celui qui se faisait masser, mais pour ma part, masser était vraiment reposant. Je pouvais très bien passer des heures à masser quelqu’un, des jours entiers même. Bien sûr, j’aimais aussi être massé, choyé, dorloté, mais le faire de mes mains restait très plaisant pour moi. Peut-être était-ce une échappatoire. A première vue non puisqu’à ce moment, j’étudiais toujours. C’était totalement différent du collège et du lycée, les enseignements étaient beaucoup plus axés sur la profession et donc la pratique, qui m’intéressait grandement. Les enseignements théoriques étaient obligatoires, on se devait de bien connaître l’anatomie humaine, même si on oubliait souvent vite après les évaluations. Les professeurs étaient assez vicieux pour ça, tentant de nous faire réfléchir sur les noms savants tout le long de nos études. J’en parlais comme si c’était dérangeant, néanmoins, apprendre n’avait jamais été un problème, c’était même plutôt un passe-temps, on peut dire que c’était une manière de fuir mon quotidien de trainee. Mais même si j’avais fait ces études pour plus tard, j’avais plus que tout envie de devenir idole, et depuis le temps que je trainais dans ces couloirs, j’avais bien le droit d’aspirer à cela. Je ne savais plus si je devais y croire, mais j’y croyais quand même. Que voulez-vous, j’avais toujours été têtu, à mes risques et périls maintenant. Ces études allaient bien avec ma personnalité, tout le monde le disait. J’étais jovial, accueillant, j’aimais converser. Ce travail relevait aussi bien du social que du paramédical, et j’étais doué dans les deux domaines. Petit plus pour moi, apprendre à masser pouvait se présenter un avantage pour draguer les filles, parfois. Au bien sûr, je n’avais jamais vraiment eu besoin de ça pour attirer les filles vers moi, mais je pouvais vous assurer que mes mains faisaient effet sur elles. Quand j’étais d’humeur coquine, soit en sortant dans des bars ou en ville, je laissais entendre que j’avais des doigts de fée. Cette idée pouvait paraître vraiment étrange pour le commun des mortels, parce que cela pouvait laisser penser que j’avais des doigts de femmes. Mais non, et heureusement d’ailleurs. J’avais la force d’un homme, mais la douceur d’une femme, pour mes mains du moins. On me l’avait toujours dit, depuis petit. Certains disaient que c’était à cause du piano et de la guitare, mais je ne pensais pas que ce soit le cas. J’étais comme ça, et puis mon entourage avait toujours fait avec, je restais respectable et respecté, c’était ce qui comptait.

Oui j’avais toujours été respectable. Je n’étais pas quelqu’un de mauvais, dans le fond, je ne cherchais pas à avoir de problèmes, du moins tant que ce n’était pas dans mon intérêt, pour me défendre, entre autres. J’aimais les gens tant qu’ils ne me cassaient pas de sucre dans le dos, ou même en pleine figure. Quand ça arrivait, bien sûr, je ne restais pas de marbre, j’agissais.

Enfin là, ma vie était plutôt calme. J’avais quitté ma petite amie il y a maintenant deux mois quand j’avais appris la nouvelle pour mon frère, pour plus travailler, c’était la raison officielle. J’en avais surtout marre de perdre mon temps dans une relation superficielle avec une fille que je n’aimais pas réellement. Beaucoup de couples, même de groupes d’amis étaient ensemble, se côtoyaient uniquement pour l’apparence de leur couple/groupe. C’était vraiment courant ici, mais mon frère et moi n’avions pas été élevés comme ça. Nous étions tous les deux plutôt très sociables, on savait s’adapter à pas mal de situations, bien sûr, il était plus doué que moi pour ça, mais je n’avais pas non plus à me plaindre. Soit j’aimais, soit Je n’aimais pas, je ne m’embarrassais pas de relations avec mes ennemis, enfin ça dépendait… Il y avait ce petit vaurien d’Han Kyung qui était de loin mon plus grand rival, mais ce n’était rien de méchant, même si je ne pouvais vraiment pas voir sa tête, je respectais très bien son entourage comme il respectait le mien. Et nous avions le mérite d’être clairs entre nous, on ne s’appréciait pas, point. D’autres relations étaient beaucoup plus malsaines et vicieuses, certains même étaient pris en bouc émissaire pour une masse d’étudiant. C’était le cas de mon amie Young Im. Kim Young Im. Les gens, les filles plus particulièrement, s’amusaient -si on pouvait appeler cela un amusement- à l’insulter, réduire sa réputation en miette, et ce, depuis que je la connaissais. Quand j’y pensais, depuis le jour où je l’avais rencontré, j’avais toujours su trouver en elle une merveilleuse amie. Elle avait toujours eu ce sourire qui pouvait vous allumer des milliers d’étoiles dans les yeux, elle était faite pour être idole, clairement. Les autres n’étaient que jaloux, c’était ce que je lui répétais sans cesse, c’était l’argument que j'utilisais quand je voyais de petits crétins s’en prendre à elle. Durant deux ans, elle avait été épargnée grâce à ses années à l’étranger, mais elle n’en était pas revenue plus heureuse. Elle ne se confiait pas toujours à moi, enfin, elle ne l’avait pas fait depuis qu’elle était rentrée, mais son visage laissait transparaître qu’elle n’était pas bien. J’essayais de la voir et de prendre des nouvelles, comme aujourd’hui. Je lui avais demandé si elle était libre, lui proposant d’aller à Lotte World pour aller se changer les idées, elle n’avait pas tergiversé et était très emballée par l’idée. Seulement maintenant… J’étais arrivé sur le lieu de notre rendez-vous, cinq minutes en avance comme toujours. Je détestais être en retard. C’est ce que j’avais toujours dit, je préférais attendre que d’être attendu. Alors je l’ai prévu de mon arrivée au hall, lui disant de ne pas se presser… A ce moment-là, je ne pensais pas qu’elle me ferait poireauter tant de temps… une demi-heure. Je ne lui en voulais pas, bien sûr que non, mais j’attendais. Je savais être patient pour mes amis, et je la considérais comme telle alors j’attendais patiemment. J’avais commencé par m’asseoir, jouant à un jeu de course sur mon téléphone, puis j’avais fini par me lever, piétinant dans le hall de l’agence, redéfinissant les lignes droites des murs au style des grandes universités américaines. C’est comme ça que je me l’imaginais. Je me suis finalement rassis, je commençais à perdre patience, ou quelque chose comme ça. J’allais ressortir mon téléphone quand je levai furtivement le nez et la vis arriver de loin. Sur le coup, j’étais presque surpris de la voir, comme si j’avais abandonné l’idée de la voir aujourd’hui, puis un immense sourire se dessina sur mon visage. Elle n’était qu’une bonne amie, mais j’aurais reconnu sa silhouette parmi toutes celles qui se promenaient dans cette agence. Elle était si grande et fine, ses longs cheveux bruns dansaient autour de son visage à cause de son allure rapide. Je me levai et m’avançai vers elle pour la saluer mais elle me coupa dans mon élan, débitant les mots si rapidement que j’eus presque du mal à suivre.

    « Je suis sincèrement désolée Min ! J'ai passé une bonne partie de la journée dans les bouquins et quand je me suis accordée une pause... et bien elle a duré un peu plus longtemps que je ne l'avais imaginé et je me suis perdue dans mes pensées. Enfin, tu me connais, je suis tête en l'air. Alors s'il te plaît, ne boude pas, ne râle pas, et fais-moi un bisou ! »
Mon sourire s’agrandit encore plus en la voyant tendre sa joue vers moi. Elle avait de grosses joues roses. Enfin pas si grosses que ça, mais de quoi les tripoter. Ce que je fis, lui pinçant la joue légèrement.

    « Tu me donnes des ordres maintenant ? On dit bonjour quand on est polie mademoiselle ! Bonjour Kim Young Im ! »
Je torture un peu sa joue avant de remplacer ma main par mes lèvres, lui faisant un gros bisou comme un grand frère qui n’a pas vu sa petite sœur depuis plusieurs jours. Je me détache pour l’observer, toujours le sourire aux lèvres

    « Je ne t’en veux pas, Young. Je commence à te connaître… Depuis le temps, je sais bien. Et je vois bien à ta mine que tu es préoccupée et tracassée, alors j’ai décidé de ne même pas te demander si tu allais bien, je vais juste tâcher de te changer les idées aujourd’hui. On y va ? »
Je n’attends pas sa réponse pour l’attraper par le poignet et la tirer hors du bâtiment. Le début du printemps sonnait ici comme le bonheur de tous. Le soleil d’hiver était toujours présent, commençant à réchauffer nos peaux refroidies par l’hiver sec et rude. Les premières pluies arrivaient aussi, mais aujourd’hui il faisait plutôt beau, un grand ciel bleu nous accueillait, même si quelques nuages étaient présents. Je la tirais jusqu’au métro qui nous conduirait au parc d’attractions, la lâchant seulement une fois que je m’étais assurés que nous étions dans le bon métro. Je la laisse s’asseoir tandis qu’il n’y a qu’une place de libre. Je la regarde assise, m’accrochant mollement à une barre de fer.

    « J’espère que tu as préparé un kawai, tu vas finir trempée au Lotte ! Mais je t’achèterai des oreilles de lapin pour me faire pardonner de cette atroce journée ! »
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Kim Young Im
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MessageSujet: Re: {flashback NC : 18} « You've been there » ft. Bae Min Woo   {flashback NC : 18} « You've been there » ft. Bae Min Woo EmptyMer 26 Sep - 20:11

J
'attendais patiemment que Min Woo me donne mon bisou en fermant les yeux. Mais il en fit tout autre. Je sentis une petite douleur au niveau de la joue que je lui avais précédemment exposée, ce qui me fit ouvrir les yeux quand il prononça :

    « Tu me donnes des ordres maintenant ? On dit bonjour quand on est polie mademoiselle ! Bonjour Kim Young Im ! »


Je voulus lui répondre mais il intensifia son pincement quelques secondes. Je lâcha un léger cri de douleur avant de sentir quelque chose de beaucoup plus doux me caresser la joue. Il venait de me donner le baiser que j'attendais depuis mon arrivée. Il resta collé à moi un long moment, ce qui me fit rire malgré la crainte qui m'avait immergé plus tôt par rapport à mon retard. Lorsqu'il me lâcha, je le regarda dans les yeux avec un sourire naturel collé au visage, qui manifestait ma joie d'être à ses côtés :

    « Je ne t’en veux pas, Young. Je commence à te connaître… Depuis le temps, je sais bien. Et je vois bien à ta mine que tu es préoccupée et tracassée, alors j’ai décidé de ne même pas te demander si tu allais bien, je vais juste tâcher de te changer les idées aujourd’hui. On y va ? »


Alors que j'allais le prendre dans mes bras pour le remercier de sa gentillesse et de son empathie, il m'attrapa par le poignet et m'emmena à l'extérieur du bâtiment. Bien heureusement, chacun d'entre nous n'était encore que de simple trainee, nous étions donc de parfait inconnus aux yeux de tous. Et je savais que l'on devait en profiter car quand nous serons mis au rang d'idole - ce que nous deviendrons très bientôt, j'en suis sûre! - plus rien ne sera comme aujourd'hui. Sortir dans la rue de ne sera plus aussi facile, aller manger dans un restaurant ne sera plus tranquille, faire la fête jusqu'à ne plus savoir marcher ne sera plus possible non plus, au risque de se faire attraper par un de ces vautours armé de son appareil photo.

Mais ce jour là, je ne voulais plus penser aux cours, aux entraînements intensifs que je m'imposais, ou encore à la Chine et à MingXian. Non, aujourd'hui je ne me concentrerais que sur mon ami Min Woo. Bae Min Woo... Bae Min Woo... Bae Si Woo. Son image me revint en plein fouet au visage. Si Woo, mon meilleur ami. Je n'en ai jamais parlé, c'est vrai, mais il ne fallait pas être étonné. Tout avait commencé en 2000, quand j'étais entrée à la ASE. Par chance, je m'étais vite liée avec un petit garçon blond affectueux qui répondait au doux nom de Si Woo, et depuis nous ne nous étions pas lâchés. C'était un des seuls piliers qui me permettaient de tenir encore debout sous la pression que j'endurais chaque jours à l'école, et je lui serais toujours reconnaissante pour cela. Mais il était parti pour ces années à l'étranger en 2005 et en 2006. La première année de son départ fut une des plus dures pour moi. Les personnes qui s'amusaient à me rabaisser avaient doublé leurs critiques et j'avais fini couverte de farine et d’œufs plus d'une fois en sortant d'une salle ou encore tandis que je m'entraînais pour un futur examen. Je n'avais jamais pleuré pour ça avant mon retour de Chine, j'étais plutôt du genre à partir, à fuir sans broncher. Mais en ce moment, n'importe quoi pouvait me faire fondre en larmes et Si Woo n'était pas là, bien trop occupé par ses débuts. Je ne pouvais lui en vouloir, mais c'était difficile et quelque peu affligeant cette situation. J'avais l'impression de revivre l'année deux mille cinq. C'est cette année là que je connus Min Woo. Amusant non ? Un Bae partait et un autre apparaissait. Plus sérieusement, depuis notre rencontre, il avait toujours été là pour moi et on s'entre-aidait pour les cours. Je n'avais pas eu de réelles nouvelles de Si Woo depuis mon départ au Japon, mais j'avais toujours espoir de le voir et de pouvoir me faufiler dans ses bras qui m'avait tant réconfortés autrefois.

Cependant à cet instant j'étais avec un de mes rares amis et je me devais d'en profiter comme il se devait. Le soleil caressait ma peau lisse et réchauffait nos corps affaiblis par le froid qui nous avait submergé cet hiver. Min Woo ne m'avait toujours pas lâché et semblait marcher dans une direction précise qui était le métro. De derrière, je l'observais comme j'aimais tant le faire. J'ai toujours apprécié regarder les gens, découvrir leurs mimiques, connaître leur façon de bouger les mains, les pieds, les jambes. En fait, j'adorais voir les gens danser. Et j'avais toujours pensé que rien qu'à la façon de marcher d'une personne, on pouvait savoir comment il dansait. Avec le beau Min Woo, je n'avais jamais pris le temps de l'inspecter. Ce qui était bien dommage car il n'était pas désagréable à regarder, loin de là. A cette pensée, j'eus un petit sourire amusée.
On atteignit rapidement le chemin de fer souterrain et ce n'est qu'une fois à l'intérieur qu'il lâcha prise. Il me laissa prendre la place assise et me regardait, debout, accroché à une barre de fer où des centaines de personnes avaient déjà enroulé leurs mains sales dessus :


    « J’espère que tu as préparé un kawai, tu vas finir trempée au Lotte ! Mais je t’achèterai des oreilles de lapin pour me faire pardonner de cette atroce journée ! »


Atroce journée ? J'haussa un sourcil puis rigola en le traitant d'idiot :

    « Atroce journée ? Mais voyons Min, ça va être super, je le sais d'ores et déjà ! Comment ça pourrait être horrible alors que je vais être à tes côtés ? On s'est toujours bien amusé ensemble, je ne vois pas pourquoi ça changerait. Puis, je ne suis jamais allée au Lotte World, ou alors je n'en ai aucuns souvenirs.. Alors je compte sur toi pour me le faire découvrir EN ENTIER ! »


Je lui offris un de mes meilleurs sourires, ceux qui étaient vrais, naturels, sincères, avec un brin de malice dans les yeux. Les gens autour me regardaient discrètement comme si j'étais folle. Pourquoi ? Parce que je souriais bêtement en les regardant. C'était si rare que ça de voir une adolescente sourire ? Vraiment ? J'haussa les épaules et continua de montrer ma bonne humeur qui était plutôt exceptionnelle ces derniers temps. Je reposa mon regard sur mon compagnon et lui fit une petite grimace pour le faire rire à son tour. Soudain, le métro s'arrêta et annonça que nous étions à l'arrêt du Lottle World. Sans attendre, je sauta de mon siège et prit Min Woo par la main avant de me mettre à courir, excitée à l'idée de m'amuser pour la première fois depuis quatre mois.
Suite à notre petite course, nous arrivions enfin devant le grand parc qui faillit me faire tourner de l'oeil tant il était impressionnant. Je me tourna vers le jeune coréen qui reprenait son souffle et ricana :

    « Bah alors, tu as du mal à te remettre de notre douce balade ? Il serait tant que tu te mettes bien au sport mon petit Min ! »


Je lui ébouriffa les cheveux et lui offrit un bisou sur la joue avant de le fixer sérieusement de mes grands yeux marrons :

    « Fais moi rêver Bae Min Woo »


Il pouvait prendre ça comme un défi, car en quelque sorte, ç'en était un. Je lui fis un petit sourire malicieux puis me retourna vers le complexe de loisirs qui me donnait tant envie.

Alors Min, arriveras-tu à me faire oublier tout ce qui me préoccupe tant?
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